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| Une fête du sport haut en couleur avec des participants de tout âge et de toute condition physique.
Certes les distances n'étaient pas réglémentaires pour que cette course soit validée comme un authentique triathlon mais qu'importe: Quand on aime, on ne compte pas son effort! Et on ne boude pas son plaisir non plus d'être toutes et tous, ensemble.
Évidemment, dans de pareilles conditions météoroligiques, les personnes handicapées ayant pris le risque de s'avanturer étaient moins nombreuses que prévues mais une fois encore, le nombre n'a rien ôté à la qualité de la journée.
On a pu apprécier un travail remarquable d'adaptation des lieux, en collaboration avec l'AVACAH, avec la transformation des WC Femme en WC également entièrement adapté pour handicapés.
Le revers de la médaille est qu'ainsi fait, les WC Femme et handicapés sont commun et non vérouillé. Bien peu de chose après tout pour ne pas dénaturer d'avantage cet espace sauvage. Surtout qu'avec un peu de civilité, on a vite fait d'y remédier.
Plus discutables sont par contre les animations dites de "sensibilisation", également réalisées par l'AVACAH sous le nom de VirVolt. Les courses passent et on voit éternellement les mêmes errances chez une vieille école trop fière pour reconnaître son tort ou son âge.
On en vient à regretter l'absence d'une nouvelle génération plus active et plus concernée:
Mais où sont passés ces jeunes militants de notre jeunesse qui pensaient encore changer le monde en mieux? Qui doit-on blâmer, les jeunes qui ont vendu leur âme ou les anciens qui tentent même s'ils ne réussissent pas toujours? Au moins ils ont tenté, eux... |
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Cette autre version et que des responsables de l'AVACAH disent être l'originale, a le grand mérite de proposer des animations originales et fort intéressantes.
Bien que le logo "VirVolt" soit sensé représenté tous les types de handicap, la "sensibilisation" n'a porté ici que sur la mobilité en fauteuil roulant.
Et c'est tant mieux compte tenu que dejà, avec cet objectif unique, je ne suis pas persuadé qu'il ait atteint son but! Comment comprendre la vie en fauteuil roulant quand le moniteur est valide ou qu'il invite les gens à se lever pour voir l'aménagement intérieur des WC pour handicapés.
Autre élément intéressant, un panneau indicatif à propos des rampes pour fauteuil mais que, fort logiquement, personne ou presque n'a pris le temps de lire.
Une fois de plus, on peut donc regretter qu'un tel "jeu de rôle" ne soit pas accompagné d'une discussion avec de vrais handicapés pour avoir un vrai regard sur leur quotidien. Mais en fin de compte, on peut encore se demander si les rares personnes qui sortent "sensibilisées" de telles animations ne sont pas celles qui en avaient déjà la sensinilité au commencement sans en connaître la pratique?
Outre ce coin animation, les personnes valides pouvaient également s'essayer au Sport-handicap en courant les yeux bandés ou dans un vélo pour handicapés.
Riche idée qui a certainement permis à beaucoup de monde d'approcher le Sport-Handicap et qui nous rappelle à quel point cette distinction entre le Sport pour valides ou pour handicapés est arbitraire:
Le sport est d'abord un dépassement de soi ainsi qu'un moment de communion et de joie: Le sport ne connaît pas de handicap!
On a également pu apprécier un petit match de Foot-Fauteuil mixte avec un terrain de fortune et des joueurs qui transpiraient la joie du sport.
Et puis, n'est-il pas regrettable qu'une fois de plus, aucun représentant de la presse n'ait été sur place? Que penser du comportement de journalistes qui viennent en nombre pour assister aux spectacles populaires, souvent gratuitement, mais qui là, en oublient très vite leur rôle essentiel d'information publique?
Tout compte fait, vivement la prochaine édition, en espérant que le beau temps soit également de la partie. |
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