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Traitement électro-chimique de la moelle épinière
Traitement électro-chimique de la moelle épinière
Commencées il y a cinq ans à l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), des études menées à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par l'équipe de Grégoire Courtine et publiées jeudi par la revue Science, montrent qu'une partie sectionnée de la moelle épinière peut se régénérer si ses capacités de régénération sont stimulées.
Pour ce faire, les intervenants ont eu recours à des injections de produits pharmaceutiques actifs et d'une stimulation électrique pour rétablir le mouvement dans des organes paralysés.

Rétablir les liaisons de la moelle épinière

En théorie , grâce à leur neuroplasticité, le cerveau et la moelle épinière peuvent se régénérer après une blessure sans trop de gravité. Toutefois, à cause d'une moindre plasticité, la moelle ne peut s'auto-réparation.
C'est pourquoi, les chercheurs ont injecté à des rats de laboratoire une substance qui déclenche la réponse des cellules en se liant à des récepteurs spécifiques des neurones de la moelle. Cette substance pharmaceutique remplace alors les neurotransmetteurs actifs chez des sujets sains et prépare les neurones à coordonner les mouvements lorsque, cinq à dix minutes plus tard, une stimulation électrique de la moelle est appliquée.
On recrée alors le mouvement dans les membres initialement paralysés.
Des résulats probant en laboratoire qui laisse envisager une adaptation prochaine à l'homme et une avancée notable dans les traitement à venir. D'autant plus qu'une collaboration avecla Harvard Medical School (HMS), en particulier autour de l'oreille interne et l'équilibre, pourrait conduire à l'obtention de mouvements volontaires et non plus artificiellement stimulés. (lire les Actualités Mediacom EPFL)

Greffe de cellules olfactives au niveau de la moelle épinière

Dans le même genre, une autre expérience de l'Université de Cambridge, en collaboration avec MRC Regenerative Medicine Centre, avait déjà été mené avec des chiens paralysés qui ont alors retrouvé leur mobilité grâce à une greffe de cellules olfactives au niveau de la lésion de la moelle épinière.
Le traitement a consisté à injecter des cellules prélevées dans les cavités nasales sur les lésions, ces cellules olfactives ayant la particularité de permettre la «réparation» des liaisons nerveuses sectionnées.
(lire l'article du Figaro du 19/11/2012)
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